La gouvernance partagée, démocratique, et transparente, doit être une priorité à la Laurentienne suite au rapport cinglant de la Vérificatrice générale.

GRAND SUDBURY, le 17 novembre 2022 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

À la suite de la publication du rapport spécial de la Vérificatrice générale de l’Ontario sur l’Université Laurentienne, l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne exige que la haute direction de l’université ait pour priorité de rendre les structures de gouvernance de l’établissement plus transparentes, plus responsables et plus démocratiques. Comme l’a révélé l’enquête de la vérificatrice générale, des années de mauvaise gouvernance et de prises de décisions derrière des portes closes ont engendré la crise financière qui a dévasté la Laurentienne et la vie de tant de personnes qui ont travaillé et étudié dans cet établissement.

« Le rapport de la vérificatrice générale montre clairement que cette crise aurait pu – et aurait dû – être évitée », a déclaré Fabrice Colin, président de la l’APPUL. « Il n’y a tout simplement aucune excuse pour les décisions douteuses et irresponsables de l’administration de la Laurentienne, qui ont mené à des coupures et des souffrances inutiles. Les étudiants, les employés et le corps professoral méritent mieux. Nous attendons de l’administration de l’Université Laurentienne qu’elle donne rapidement suite aux recommandations de ce rapport et qu’elle s’assure que le corps professoral participe de manière significative à la mise en place d’une structure de gouvernance partagée plus inclusive et démocratique à la Laurentienne. »

Le rapport a révélé que l’administration de l’Université Laurentienne a créé le chaos financier qui a déstabilisé l’institution et a ensuite ignoré d’autres options mieux adaptées pour résoudre la crise. La vérificatrice générale a plutôt constaté qu’un manque de surveillance et de transparence en matière de gouvernance a permis aux administrateurs principaux de contourner les structures démocratiques de l’institution et d’utiliser la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) pour démanteler fondamentalement l’université en supprimant des postes de professeurs et des programmes.

De plus, le rapport conclut que le gouvernement de l’Ontario n’est pas intervenu en temps opportun pour aider la Laurentienne à redresser sa situation financière. Pendant des années, le ministère des Collèges et Universités aurait dû être au courant des difficultés financières de l’université et avoir amplement l’occasion de prendre des mesures. En fin de compte, le gouvernement Ford n’a pas pris l’initiative proactive nécessaire pour sauver la Laurentienne de l’effondrement.

« Le rapport de la vérificatrice générale valide entièrement les positions de l’Association des professeurs de l’Université Laurentienne sur ces questions », a déclaré M. Colin. « Il est honteux que l’administration de l’université ait consacré autant d’efforts à ignorer, à désigner comme boucs émissaires et à induire en erreur les Membres du corps professoral tout au long de ce processus. L’administration de la Laurentienne doit tenir compte de ce rapport et changer fondamentalement sa culture pour travailler avec le corps professoral à l’élaboration d’un modèle de gouvernance partagée plus transparent, démocratique et inclusif. »

Ce fut un chapitre sombre de l’histoire de la Laurentienne, produit par les décisions irréfléchies d’une administration universitaire secrète et rendu possible par un gouvernement qui a refusé de prioriser l’éducation universitaire dans le Nord de l’Ontario. Le présent rapport ne peut pas, à lui seul, réparer les dommages causés, mais il doit servir à condamner clairement les pratiques qui ont conduit l’Université Laurentienne à ce point de crise et à inciter l’administration de l’université à donner la priorité à la transparence, à la responsabilisation et à la démocratie des structures de gouvernance de l’institution.

L’APPUL a été fondée en 1979 et, avant les procédures de la LACC, elle représentait plus de 400 professeurs à temps plein et 300 professeurs à temps partiel de l’Université Laurentienne, de l’Université de Sudbury, de l’Université Huntington et de l’Université Thorneloe. Aujourd’hui, l’APPUL représente environ 250 professeurs à temps plein et 200 professeurs à temps partiel de l’Université Laurentienne. Pour de plus amples renseignements sur l’APPUL , visitez le sitewww.lufappul.ca.

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Pour toute question ou pour organiser une entrevue, veuillez contacter : Fabrice Colin à [email protected] ou au 705.698.6763.