Impasse dans les négociations de la première convention collective des cliniciens/cliniciennes

(26 septembre 2016) L’APPUL et l’Administration ont atteint une impasse dans les négociations de la première convention collective de ses membres cliniciens. L’APPUL a demandé l’aide d’un conciliateur du ministre du Travail.

Les cliniciens/cliniciennes ont la responsabilité d’enseigner aux étudiants en sciences infirmières dans un cadre clinique où les étudiants doivent travailler directement auprès des patients; il s’agit d’un volet obligatoire de plusieurs cours offerts dans le programme des sciences infirmières. Le personnel clinicien a obtenu son accréditation syndicale avec l’APPUL plus tôt cette année. Récemment, l’équipe de négociation, composée de Linda St-Pierre et de Sylvie Larocque (Sciences infirmières), a rencontré l’employeur pour discuter d’augmentations de salaires et d’avantages sociaux.

Les salaires des cliniciens/cliniciennes de la Laurentienne accusent un retard significatif par rapport à ceux des autres cliniciens/cliniciennes du secteur universitaire. De plus, ils sont considérablement moins élevés que ceux versés au personnel clinicien syndiqué qui travaille dans le même programme au Collège Cambrian et qui donne les mêmes cours. Pour cette raison, nous avons proposé une augmentation salariale importante afin de leur offrir une meilleure équité salariale.

Toutefois, l’Administration n’est disposée qu’à offrir une augmentation de 2 % en dépit du fait que le taux de salaire du personnel clinicien est entre 11 % et 58 % moins élevé que celui du personnel clinicien du Collège Cambrian.

De plus, l’Administration refuse de reconnaître les cliniciens/cliniciennes à titre de « chargés de cours » qui méritent les mêmes conditions de travail que nos autres chargés de cours à la Laurentienne. Ces droits et ces avantages comprennent un accès gratuit au centre d’éducation physique, une exemption des droits de scolarité pour eux et pour les membres de leur famille, une carte de bibliothèque, un bureau partagé sur le campus, des congés de maladie et des droits d’ancienneté.

L’Administration a proposé d’offrir très peu d’avantages et n’entend pas accorder ces avantages aux personnes à charge. La proposition de l’Administration à l’égard des conditions de travail placerait les cliniciens/cliniciens au rang de deuxième classe au sein du personnel enseignant à contrat de la Laurentienne, bien que leur travail et leur expertise soient extrêmement précieux et essentiels pour l’Université.

L’APPUL convoquera prochainement une réunion avec ses membres cliniciens pour discuter des prochaines étapes. Si jamais la conciliation devait échouer, l’APPUL discutera d’autres moyens que nous pouvons prendre pour persuader l’Administration d’accepter une entente équitable.